Don’t Rush Challenge : Les hommes prennent le temps aussi
19 avril 2020
Qui a dit que le ‘Don’t Rush Challenge‘ était réservé à la gente féminine ? Certains nos chers messieurs se sont également prêtés au jeu et se sont refait une beauté devant l’objectif de leur smartphone. Ce challenge consiste à s’afficher sans fards, avec de vieux vêtements, avant d’obstruer l’objectif de la caméra avec un objet (bien souvent une brosse à maquillage) pour reparaître maquillé et bien habillé. Les représentants de la gente masculine qui se sont prêté au jeu se confient à Zordi, sans complexes.
Julien Veeren fait partie des nombreux garçons à avoir participé a ce défi. Cet habitant de Goodlands nous confie qu’il n’y a rien de mal à se faire beau et à suivre la tendance : « Tout le monde le fait sur Facebook ; je me suis dis pourquoi pas essayer. C’est une façon de faire passer le temps. »
Être simple et beau à la maison
Même son de cloche du côté de Miguel Antoinette. Ce dernier avance avoir participé au défi pour montrer qu’il pouvait être simple et beau tout en restant à la maison. « J’ai découvert le Don’t Rush Challenge sur les réseaux sociaux. J’ai trouvé l’idée pas mal et je me suis dis ‘lances-toi’ », explique cet habitant de Mapou.
Fabrice Roussety ou Fabulous coiffe comme l’appellent certains, s’est également approprié le défi. Ce dernier nous confie que depuis quelques temps, certains de ses amis et clients lui avaient proposé de faire le défi à plusieurs dans une même vidéo. Cependant, il n’était pas vraiment emballé et a mis cette idée de côté initialement. Après avoir vu plusieurs vidéo et fait quelques petites recherches sur le sujet, il s’est laissé convaincre.
Mais Fabrice décide de le réaliser autrement. Il se laisse pousser les cheveux, la barbe et même la moustache pour opérer ensuite une belle transformation. « J’ai remarqué que ceux qui faisaient ce challenge avaient déjà procédé à la coupe. Donc, quand j’ai décidé d’y participer, j’ai opté pour une véritable métamorphose. »
Pour Fabrice, participer à ce défi contribue à ajouter des couleurs aux réseaux sociaux qui seraient bien plus ternes, voire sombres, autrement. « Je pense que plus de jeunes devraient faire ce défi. Facebook est inondé de trucs malsains, de clash sans queue ni tête et de chansons vulgaires sans aucun sens », regrette-t-il.
Le défi a vu jour sur le réseau TikTok, de plus en plus populaire auprès de la génération Z, après que la chanson y ait fait son apparition. Ce défi a été créé par Toluwalase Asolo, une étudiante britannique, pour faire passer le temps durant le confinement. Le challenge doit son nom au single « Don’t Rush » interprété par les chanteurs Young T et Bugsey, utilisé en fond sonore par tous ceux qui relèvent le défi.
#Dontrushchallenge #blackgaydads
Le Don’t Rush Challenge se décline aussi à toutes les sauces. Les papas homosexuelles du monde ont également tenté l’expérience. Les hashtag #Dontrushchallenge #blackgaydads #samesexparents ont aussi vu le jour sur les réseaux sociaux. Si à Maurice, on n’a pas encore été témoins de cette variation particulière du challenge, ce phénomène est bien présent sur d’autres continent. L’initiative de cette version du Don’t Rush Challenge vient du youtubeur américain Richard Siegler Carter. Il a d’ailleurs expliqué sur sa page qu’il a voulu avec son époux Carlos partager leur joie de vivre à travers ce défi. Récemment papas d’un petit garçon, ils ont contacté d’autres parents gay pour le projet.
Récemment, le cabin crew d’Air Mauritius s’est également prêté au jeu. Le phénomène se répand dans plusieurs compagnies aériennes dans le monde.
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