Dawood Rawat ne fait plus l’objet d’un mandat d’arrêt international
28 novembre 2019
L’homme d’affaires mauricien Dawood Rawat, établi à Paris, en France, n’est plus sous le coup d’un mandat d’arrêt international. C’est ce qu’affirment ses avocats. Dans un communiqué, Mes William Bourdon et Amélie Lefebvre, inscrits au barreau de Paris, précisent que la Commission de contrôle des fichiers de l’IOPC-Interpol a annulé «la notice rouge» attachée au mandat d’arrêt international émis par les autorités mauriciennes le 29 avril 2015 contre l’ancien patron du défunt groupe BAI. Les autorités mauriciennes, selon le communiqué, recherchaient Dawood Rawat pour «blanchiment d’argent», «abus de biens social» et «entente frauduleuse».
Les avocats parisiens soulignent que la Commission a conclu, après examen des pièces et documentations versées par les autorités mauriciennes et leur client, que le dossier judiciaire à l’origine du mandat d’arrêt revêt une «dimension politique prédominante». Mes William Bourdon et Amélie Lefebvre soutiennent que la Commission a noté des «incohérences» et des «contradictions» dans les initiatives prises par les autorités mauriciennes aux fins d’appropriation des avoirs du patron de l’ex-groupe BAI.
Cette décision d’Interpol est qualifiée comme un heureux dénouement pour les avocats de Dawood Rawat. Surtout après que «toute sa famille, notamment ses filles, a fait l’objet de persécutions judiciaires et policières».